La nature et ses activités à travers les proverbes.
PLUS D'INFOS Nombre de pages: 62419.00€ 12.00€
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Dans cette anthologie faite d’une série de 4 ouvrages indispensables à tout amoureux de l’île et de sa langue, Ernestu Papi fait non seulement un précieux travail de recension et de sauvetage, offrant à un art oral, sa fixité, sa trace écrite, mais de plus, il nous permet d’en comprendre les origines, le sens originel, la vérité. Sa grande connaissance de la langue et de la spiritualité insulaire, sa générosité humaine, nous guident dans le labyrinthe du sens et nous permet d’en saisir l’essence, qu’il s’agisse de rire, de réfléchir, ou d’aimer.
Illustration couverture de Walter Fahrer
Dans cet univers de science fiction, le clonage a remplacé le naturel, la rencontre de deux mondes aux destinées quasi contraires, une curieuse histoire où les hommes ne sont plus que des répliques mais où subsiste encore l’espoir, la révolte.
Une belle histoire d’amour aussi…
Après le succès de « Les enfants de Monte Cassino », Marie-Hélène Ferrari récidive avec cette fresque historique, saisissante et magique !
Dans ce recueil bilingue essentiel, Jacques Fusina, qu'on ne présente plus tant sa place dans le paysage intellectuel insulaire en langue corse et en langue française est importante, nous propose ses rêveries et ses lectures.
Chroniques, comptes rendus, mouvements d'humeur, sa sensibilité et sa fine intelligence se lisent de ligne en ligne.
À l’époque de Plutarque – les deux premiers siècles de l’ère chrétienne –, la polis a disparu en tant que puissance politique et militaire. Rome s’est emparé de l’imperium mundi. La cité grecque, en particulier Athènes, n’est plus qu’un ornement d’Empire, une «?Fondation?» ou une cité d’écoles renommées, caractérisée par les «?facilités pour l’étude grâce à l’abondance des livres et des conférences de toute sorte?». Plutarque a pris conscience du peu d’importance du jeu politique des cités grecques ne possédant plus qu’une indépendance illusoire à l’intérieur de l’Empire. Obéir aux Romains est bien une nécessité?: sur plus d’un vaincus est tombée la hache. Cela n’empêche pas Plutarque de célébrer le rétablissement de l’ordre dans le monde, les bienfaits de la pax romana.
Mais «?la Grèce vaincue a conquis son farouche vainqueur?»
Plutarque biographe et moraliste, comme ses contemporains historiens ou philosophes, est bien pris entre deux mondes, celui des Latins et celui des Grecs, le présent et le passé.
Un monde a disparu, celui de Périclès ou d’Hadrien, où la véritable religion était le culte de la cité elle-même. Un autre dominé par la religion et une morale différente se fait jour, avec, d’une manière générale, la promesse de diverses formes de salut. Il est intéressant de voir comment Plutarque, qui ne parle jamais des Chrétiens, se situe dans cet univers particulièrement ambigu, aux limites extrêmes du monde antique.
Le but de Jean-Baptiste Gail est de faire découvrir un Thucydide connu seulement par un petit nombre de savants – c’est le sort de tout ce qui est grand, élevé et difficile. Son Histoire grecque de Thucydide est parue en 1807 (10 vol. in-4°). Cette édition papier vélin, avec « le luxe de grandes marges », résultat de quinze années de travail et de « sacrifices exorbitants » pour la collation des manuscrits, la gravure des specimen, les honoraires de ses lecteurs, a été tirée à un petit nombre d’exemplaires. Elle est dédiée à l’empereur de toutes les Russies.
1807, année de la dédicace, est également l’année de l’entrevue de Tilsit, au cœur de la dialectique terre/mer dont Thucydide est l’inventeur. Elle est remarquable pour son intelligence particulière du texte, ses commentaires, ses notes supplémentaires, ses observations et ses remarques critiques diverses. Notre dessein est de dire l’importance de la traduction de Jean-Baptiste Gail, de mettre en lumière l’intérêt et la richesse de ses commentaires.