Only logged in customers who have purchased this product may leave a review.
“Armée, flotte, tout avait été anéanti et, de tous ceux qui étaient partis, bien peu rentrèrent chez eux”. Ces mots de l’historien Thucycide, contemporain de l’expédition de Sicile, font référence à l’événement majeur de la guerre du Péloponnèse (de -431 à -404), qui opposa la Ligue de Délos, conduite par Athènes, à la Confédération péloponnésienne dirigée par Sparte.
PLUS D'INFOS Nombre de pages: 29618.90€
DISPONIBLE
En -415, les Athéniens décidèrent d’étendre leur hégémonie maritime en Méditerranée occidentale et projetèrent d’abattre la puissante Syracuse, dans le but de conquérir la Sicile. Mais le gigantesque corps expéditionnaire conduit par Alcibiade, Nikias et Lamachos se heurta à une résistance héroïque, et le cours de la guerre prit une tournure inattendue. Au point que l’expédition se conclut par un véritable désastre humain, économique et politique pour Athènes.
Only logged in customers who have purchased this product may leave a review.
À l’époque de Plutarque – les deux premiers siècles de l’ère chrétienne –, la polis a disparu en tant que puissance politique et militaire. Rome s’est emparé de l’imperium mundi. La cité grecque, en particulier Athènes, n’est plus qu’un ornement d’Empire, une «?Fondation?» ou une cité d’écoles renommées, caractérisée par les «?facilités pour l’étude grâce à l’abondance des livres et des conférences de toute sorte?». Plutarque a pris conscience du peu d’importance du jeu politique des cités grecques ne possédant plus qu’une indépendance illusoire à l’intérieur de l’Empire. Obéir aux Romains est bien une nécessité?: sur plus d’un vaincus est tombée la hache. Cela n’empêche pas Plutarque de célébrer le rétablissement de l’ordre dans le monde, les bienfaits de la pax romana.
Mais «?la Grèce vaincue a conquis son farouche vainqueur?»
Plutarque biographe et moraliste, comme ses contemporains historiens ou philosophes, est bien pris entre deux mondes, celui des Latins et celui des Grecs, le présent et le passé.
Un monde a disparu, celui de Périclès ou d’Hadrien, où la véritable religion était le culte de la cité elle-même. Un autre dominé par la religion et une morale différente se fait jour, avec, d’une manière générale, la promesse de diverses formes de salut. Il est intéressant de voir comment Plutarque, qui ne parle jamais des Chrétiens, se situe dans cet univers particulièrement ambigu, aux limites extrêmes du monde antique.
Dans cet univers de science fiction, le clonage a remplacé le naturel, la rencontre de deux mondes aux destinées quasi contraires, une curieuse histoire où les hommes ne sont plus que des répliques mais où subsiste encore l’espoir, la révolte.
Une belle histoire d’amour aussi…
Les chroniques “Au jour le jour” sont un survol malicieux et persifleur sur le monde de tous les jours. Ces notes de MH Ferrari, à l’origine des newsletters, accrochent les revers de la vie.
C’est amusant à lire, un vrai moment de détente avec des questionnements parfois graves, des sourires entendus sur les petits soucis du quotidien.
Certains hommes ne peuvent mourir de mort violente, les prêtres sont en principe de ceux-là ! Pourtant dans ce 5ème tome des aventures du commissaire Pierucci, nous sommes entraînés dans une enquête qui nous interroge sur les dérives adolescentes. Du choc provoqué par le meurtre, à l’ordre, il y a tout le chemin d’un homme pris aussi, dans les tourments de la vie.
La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, œuvre de science et œuvre d’art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son histoire de l’impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour. Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.
Il n'y a pas encore de critiques