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“Armée, flotte, tout avait été anéanti et, de tous ceux qui étaient partis, bien peu rentrèrent chez eux”. Ces mots de l’historien Thucycide, contemporain de l’expédition de Sicile, font référence à l’événement majeur de la guerre du Péloponnèse (de -431 à -404), qui opposa la Ligue de Délos, conduite par Athènes, à la Confédération péloponnésienne dirigée par Sparte.
PLUS D'INFOS Nombre de pages: 29618.90€
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En -415, les Athéniens décidèrent d’étendre leur hégémonie maritime en Méditerranée occidentale et projetèrent d’abattre la puissante Syracuse, dans le but de conquérir la Sicile. Mais le gigantesque corps expéditionnaire conduit par Alcibiade, Nikias et Lamachos se heurta à une résistance héroïque, et le cours de la guerre prit une tournure inattendue. Au point que l’expédition se conclut par un véritable désastre humain, économique et politique pour Athènes.
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Le but de Jean-Baptiste Gail est de faire découvrir un Thucydide connu seulement par un petit nombre de savants – c’est le sort de tout ce qui est grand, élevé et difficile. Son Histoire grecque de Thucydide est parue en 1807 (10 vol. in-4°). Cette édition papier vélin, avec « le luxe de grandes marges », résultat de quinze années de travail et de « sacrifices exorbitants » pour la collation des manuscrits, la gravure des specimen, les honoraires de ses lecteurs, a été tirée à un petit nombre d’exemplaires. Elle est dédiée à l’empereur de toutes les Russies.
1807, année de la dédicace, est également l’année de l’entrevue de Tilsit, au cœur de la dialectique terre/mer dont Thucydide est l’inventeur. Elle est remarquable pour son intelligence particulière du texte, ses commentaires, ses notes supplémentaires, ses observations et ses remarques critiques diverses. Notre dessein est de dire l’importance de la traduction de Jean-Baptiste Gail, de mettre en lumière l’intérêt et la richesse de ses commentaires.
Quand le « marcheur » s’était arrêté pour contempler l’église de Carbini, il ne savait pas que Pierucci n’allait pas tarder à le suivre, sur les chemins de la souffrance.
La Corse des montagnes, la Corse de l’hiver, la Corse des secrets va conduire le caractériel commissaire sur la piste d’un meurtrier particulièrement sanglant et mystérieux. Il va inscrire ses pas dans un passé douloureux d’une terre qu’il croyait connaître, interroger les failles de sa propre mémoire, traverser le temps.
Que s’est-il passé à Carbini dans les temps anciens, qui demande justice d’une manière aussi violente ?
Rompant ici une vision souriante d’une Corse touristique, la quête va affronter le temps, la peur, et la mort.
10ème tome de la saga, ce livre de MH Ferrari se lit d’un trait, jouissif, exaltant.
Son écriture fine et chamarrée fouille dans les entrailles de l’être humain pour tirer de la noirceur les prémices de la lumière. On en raffole!
La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, œuvre de science et œuvre d’art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son histoire de l’impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour. Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.
Une petite fille disparaît dans une ville de province, une petite fille qui est une partie de l’âme de la population. Dès cet instant, un tempo marqué par les vingt-quatre heures qui s’égrènent à l’horloge du clocher lance un compte à rebours lancinant.
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