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Dans ce recueil bilingue essentiel, Jacques Fusina, qu'on ne présente plus tant sa place dans le paysage intellectuel insulaire en langue corse et en langue française est importante, nous propose ses rêveries et ses lectures.
Chroniques, comptes rendus, mouvements d'humeur, sa sensibilité et sa fine intelligence se lisent de ligne en ligne.
PLUS D'INFOS Nombre de pages: 24019.00€
DISPONIBLE
Illustrés avec talent par Marie-Hélène Ferrari, ses poèmes nous ouvrent une autre fenêtre sur ses horizons. Un livre précieux, indispensable.
Poèmes de Jacques FUSINA
Encres de Marie-Hélène FERRARI
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Le logos est la source de l’intelligente lumière de Thucydide, de Platon ou d’Aristote, de l’arrangement de la physis, des premières questions sur l’être, du débat politique et institutionnel. Il dit la force frémissante de la vie chez Héraclite ou Empédocle, la présence belle et terrible des dieux.
La parole politique, la vie sous l’empire des lois, sont mesure de l’homme libre.
La guerre, par sa tension dialectique – volonté d’hégémonie et désir d’autonomie , révèle l’essence même de la cité, sa secrète harmonie. Elle est élément constitutif de la polis, à l’origine de son nomos, d’un ordre qui l’oppose à l’altérité absolue du barbare.
Cette passion dévorante est signe d’une théologie et d’un éros du politique, d’une idée de la vertu et de la philosophie.
Dans Les Saisons de la loi : l’aristeia du meilleur des Achéens, la cité historique se mirant dans la callipolis, les paradis persans d’Alexandre de Macédoine, le jardin d’Épicure, Plutarque, déjà entre deux mondes, avant Plotin et Marc Aurèle.
La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, œuvre de science et œuvre d’art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son histoire de l’impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour. Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.
Dans ce très beau livre, les mots choisis et les univers de Jacques Renucci viennent en résonance avec les dessins oniriques de Marie-Hélène Ferrari pour nous conduire dans le rêve et la méditation.
Livre compagnon qu’on se surprend à rouvrir, pour le savourer comme un mets délicat.
Le premier opus des aventures du commissaire Armand Pierucci, polar littéraire « Made in Corsica », est une des peintures les plus savoureuses de la société insulaire jamais décrite.
Un pur régal !
Certains hommes ne peuvent mourir de mort violente, les prêtres sont en principe de ceux-là ! Pourtant dans ce 5ème tome des aventures du commissaire Pierucci, nous sommes entraînés dans une enquête qui nous interroge sur les dérives adolescentes. Du choc provoqué par le meurtre, à l’ordre, il y a tout le chemin d’un homme pris aussi, dans les tourments de la vie.
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