Only logged in customers who have purchased this product may leave a review.
Dans ce recueil bilingue essentiel, Jacques Fusina, qu'on ne présente plus tant sa place dans le paysage intellectuel insulaire en langue corse et en langue française est importante, nous propose ses rêveries et ses lectures.
Chroniques, comptes rendus, mouvements d'humeur, sa sensibilité et sa fine intelligence se lisent de ligne en ligne.
PLUS D'INFOS Nombre de pages: 24019.00€
DISPONIBLE
Illustrés avec talent par Marie-Hélène Ferrari, ses poèmes nous ouvrent une autre fenêtre sur ses horizons. Un livre précieux, indispensable.
Poèmes de Jacques FUSINA
Encres de Marie-Hélène FERRARI
Only logged in customers who have purchased this product may leave a review.
La famille et son entourage à travers les proverbes.
Indispensable à tout amoureux de l’île et de sa langue, Ernestu Papi fait non seulement un précieux travail de recension et de sauvetage, il inventorie les adages, expressions et proverbes sur les personnes et les villages, qui, en grande partie sont nés de la jalousie mais aussi du caractère plaisantin du corse et de l’attachement viscéral de l’homme à sa terre et à ses racines.
La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, œuvre de science et œuvre d’art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son histoire de l’impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour. Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.
Débarquant dans un village de montagne, Quenza, en Corse du Sud, en plein milieu d’une exposition de sculptures à ciel ouvert, une jolie juge va rencontrer en chair et en os l’écrivain qu’elle admire depuis très longtemps, Ansideo Giovanali. Mais tout va virer au cauchemar et à la folie meurtrière. Quel lien entretient avec l’horreur le château abandonné construit par amour par un consul pour sa belle italienne exilée ?
Le but de Jean-Baptiste Gail est de faire découvrir un Thucydide connu seulement par un petit nombre de savants – c’est le sort de tout ce qui est grand, élevé et difficile. Son Histoire grecque de Thucydide est parue en 1807 (10 vol. in-4°). Cette édition papier vélin, avec « le luxe de grandes marges », résultat de quinze années de travail et de « sacrifices exorbitants » pour la collation des manuscrits, la gravure des specimen, les honoraires de ses lecteurs, a été tirée à un petit nombre d’exemplaires. Elle est dédiée à l’empereur de toutes les Russies.
1807, année de la dédicace, est également l’année de l’entrevue de Tilsit, au cœur de la dialectique terre/mer dont Thucydide est l’inventeur. Elle est remarquable pour son intelligence particulière du texte, ses commentaires, ses notes supplémentaires, ses observations et ses remarques critiques diverses. Notre dessein est de dire l’importance de la traduction de Jean-Baptiste Gail, de mettre en lumière l’intérêt et la richesse de ses commentaires.
Le logos est la source de l’intelligente lumière de Thucydide, de Platon ou d’Aristote, de l’arrangement de la physis, des premières questions sur l’être, du débat politique et institutionnel. Il dit la force frémissante de la vie chez Héraclite ou Empédocle, la présence belle et terrible des dieux.
La parole politique, la vie sous l’empire des lois, sont mesure de l’homme libre.
La guerre, par sa tension dialectique – volonté d’hégémonie et désir d’autonomie , révèle l’essence même de la cité, sa secrète harmonie. Elle est élément constitutif de la polis, à l’origine de son nomos, d’un ordre qui l’oppose à l’altérité absolue du barbare.
Cette passion dévorante est signe d’une théologie et d’un éros du politique, d’une idée de la vertu et de la philosophie.
Dans Les Saisons de la loi : l’aristeia du meilleur des Achéens, la cité historique se mirant dans la callipolis, les paradis persans d’Alexandre de Macédoine, le jardin d’Épicure, Plutarque, déjà entre deux mondes, avant Plotin et Marc Aurèle.
Il n'y a pas encore de critiques