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Véritable jeu de miroirs où il faut deviner qui est qui avec à la clé une énigme fascinante. Ce n’est qu’un jeu de dupes où la réalité ne prend de sens que dans le regard de celui qui y porte attention.
Mais croiser Hugo dans les salons de Mme Récamier, entendre Talleyrand railler Chateaubriand donne la mesure des échanges érudits de ce livre.
17.80€
DISPONIBLE
L’écriture subtile, la fine connaissance de la langue de Paul Milleliri, son art de la description, son goût prononcé pour la culture de cette période étonnante de notre histoire font de ce roman un pur joyau, un thriller historique.
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La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, œuvre de science et œuvre d’art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son histoire de l’impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour. Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.
Le premier opus des aventures du commissaire Armand Pierucci, polar littéraire « Made in Corsica », est une des peintures les plus savoureuses de la société insulaire jamais décrite.
Un pur régal !
Adolphe, a pris l’habitude de se confondre avec les murs de la poste où il officie dans une routine revendiquée. Il a renoncé à tout, et tout particulièrement à l’amour « sa part animale », mais pas à la pêche. Il va croiser le destin de Faustine, de Clafoutis, et de bien d’autres, liens vers l’extérieur, lui qui ne vit qu’entre son guichet et la carpe empaillée qui orne l’entrée de son appartement.
Les chroniques “Au jour le jour” sont un survol malicieux et persifleur sur le monde de tous les jours. Ces notes de MH Ferrari, à l’origine des newsletters, accrochent les revers de la vie.
C’est amusant à lire, un vrai moment de détente avec des questionnements parfois graves, des sourires entendus sur les petits soucis du quotidien.
Le logos est la source de l’intelligente lumière de Thucydide, de Platon ou d’Aristote, de l’arrangement de la physis, des premières questions sur l’être, du débat politique et institutionnel. Il dit la force frémissante de la vie chez Héraclite ou Empédocle, la présence belle et terrible des dieux.
La parole politique, la vie sous l’empire des lois, sont mesure de l’homme libre.
La guerre, par sa tension dialectique – volonté d’hégémonie et désir d’autonomie , révèle l’essence même de la cité, sa secrète harmonie. Elle est élément constitutif de la polis, à l’origine de son nomos, d’un ordre qui l’oppose à l’altérité absolue du barbare.
Cette passion dévorante est signe d’une théologie et d’un éros du politique, d’une idée de la vertu et de la philosophie.
Dans Les Saisons de la loi : l’aristeia du meilleur des Achéens, la cité historique se mirant dans la callipolis, les paradis persans d’Alexandre de Macédoine, le jardin d’Épicure, Plutarque, déjà entre deux mondes, avant Plotin et Marc Aurèle.
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