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Dans cet opuscule il répertorie et classifie les proverbes, adages ou maximes ayant trait aux croyances, qualités et défauts.
PLUS D'INFOS Nombre de pages: 72019.00€ Le prix initial était : 19.00€.12.00€Le prix actuel est : 12.00€.
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A travers cette collection « Proverbes de Corse et d’ailleurs » Ernestu Papi nous offre une anthologie faite d’une série de 4 ouvrages indispensables, à tout amoureux de l’île et de sa langue, en langue corse et en français.
L’auteur réalise non seulement un précieux travail de recension et de sauvetage, offrant à un art oral, sa fixité, sa trace écrite, mais de plus, il nous permet d’en comprendre les origines, le sens originel, la vérité. Sa grande connaissance de la langue et de la spiritualité insulaire, sa générosité humaine, nous guident dans le labyrinthe du sens et nous permet d’en saisir l’essence, qu’il s’agisse de rire, de réfléchir, ou d’aimer.
Un incroyable travail où il catalogue des sentences de toutes origines pour notre plus grand bonheur : passionnant !
Illustration couverture de Walter Fahrer
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Dans ce recueil bilingue essentiel, Jacques Fusina, qu'on ne présente plus tant sa place dans le paysage intellectuel insulaire en langue corse et en langue française est importante, nous propose ses rêveries et ses lectures.
Chroniques, comptes rendus, mouvements d'humeur, sa sensibilité et sa fine intelligence se lisent de ligne en ligne.
La physionomie de Thucydide est pensive et en harmonie avec le caractère austère de ses écrits, un rythme grave et lent, une haute langue. Son style est difficile, sombre. Son art est extrême. Thucydide est le plus philosophe des historiens, « l’historien des politiques ». Il est aussi stratège. Il raconte le poème de la force qui courbe et soumet les hommes, brise leurs membres. Il dit les harangues des maîtres de la guerre et des conducteurs de peuple, les combats et le sang qui coule noir, les trières qui se brisent, tout ce que la guerre a d’effrayant, de tragiquement beau et d’essentiel pour dire la nature humaine dans l’univers de la cité, la terrible contrainte de la nécessité politique.
La Guerre du Péloponnèse, œuvre de science et œuvre d’art, ne s’intéresse qu’à un seul événement, le conflit, au terme duquel les Péloponnésiens mettent fin à la thalassocratie des Athéniens. Thucydide y raconte la guerre, son histoire de l’impérialisme athénien, ascension, apogée et chute : un « bien à jamais précieux ». Son récit révèle, en effet, depuis le particulier, une vérité universelle et permanente. Des événements semblables, étant donné la nature des choses humaines, ne manqueront pas de se reproduire un jour. Thucydide est le fondateur de l’histoire politique.
Une demeure isolée, perchée à la cime d’une montagne abrite une femme, réfugiée là pour écrire ses derniers secrets. Au moment où la vérité devient une nécessité, elle retrace l’histoire du grand amour de sa vie, dont elle a été séparée. Lentement, elle va refaire le chemin à l’envers, dans la solitude et les nuages, retrouvant au fil des pages, les saveurs sublimes de la passion qu’elle a gardée intacte.
Il y a “Le Marcheur”, qui avance et Sylvain qui se bat contre tous. Il y a Finelli et Pieri qui ne s’entendent pas, et Barcelli qui vieillit. Il y a Bonifacio, le sud et les habitudes locales qui ont la vie dure. Et il y a le commissaire Pierucci, qui se livre beaucoup, parce qu’il est amoureux, qu’il voudrait bien être en vacances avec Sofia, mais il y a des indélicats qui meurent de tous côtés, et de vacances, il n’en aura pas. Pourquoi cet obscur comédien se fait-il égorger, peu de temps après qu’une grosse berline ait roulé trop vite, le long d’une nationale ?
À l’époque de Plutarque – les deux premiers siècles de l’ère chrétienne –, la polis a disparu en tant que puissance politique et militaire. Rome s’est emparé de l’imperium mundi. La cité grecque, en particulier Athènes, n’est plus qu’un ornement d’Empire, une «?Fondation?» ou une cité d’écoles renommées, caractérisée par les «?facilités pour l’étude grâce à l’abondance des livres et des conférences de toute sorte?». Plutarque a pris conscience du peu d’importance du jeu politique des cités grecques ne possédant plus qu’une indépendance illusoire à l’intérieur de l’Empire. Obéir aux Romains est bien une nécessité?: sur plus d’un vaincus est tombée la hache. Cela n’empêche pas Plutarque de célébrer le rétablissement de l’ordre dans le monde, les bienfaits de la pax romana.
Mais «?la Grèce vaincue a conquis son farouche vainqueur?»
Plutarque biographe et moraliste, comme ses contemporains historiens ou philosophes, est bien pris entre deux mondes, celui des Latins et celui des Grecs, le présent et le passé.
Un monde a disparu, celui de Périclès ou d’Hadrien, où la véritable religion était le culte de la cité elle-même. Un autre dominé par la religion et une morale différente se fait jour, avec, d’une manière générale, la promesse de diverses formes de salut. Il est intéressant de voir comment Plutarque, qui ne parle jamais des Chrétiens, se situe dans cet univers particulièrement ambigu, aux limites extrêmes du monde antique.
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